Les contraintes d’accessibilité d’une interface web sont liées aux usages des internautes. Elles se fondent sur la lisibilité des informations, la praticabilité de l’interface mais aussi sur les habitudes de navigation des internautes. Selon Jakob Nielsen, l’accessibilité globale d’un système informatique consiste essentiellement à déterminer si celui-ci est « assez bon pour satisfaire tous les besoins des utilisateurs », et elle consiste en une combinaison entre son acceptabilité sociale et son accessibilité pratique. Une mauvaise expérience utilisateur (UX) peut s’expliquer par le manque d’accessibilité de l’interface, que ce soit en termes de lisibilité ou en termes de fonctionnalités… autant d’aspects dont il n’est pas toujours tenu compte à l’heure actuelle et qui peuvent être lourds de conséquences, en termes d’expérience négative et de désengagement de ses audiences. Une interface web peut être esthétique et praticable à la fois, mais cela suppose davantage de compréhension sur le fait qu’il ne s’agisse pas d’une mise en œuvre qui serait exclusivement graphique, ou qui reposerait sur un sentiment subjectif de ce qui serait esthétique et qui ne le serait pas. L’UX n’est pas l’ennemi de l’UI bien que le contraire puisse être vrai… il s’agit donc de s’engager sur la voie d’un équilibre qui ne vise pas seulement à se mettre au service de ses utilisateurs… mais aussi au service de ses contenus.
UX, accessibilité, usabilité : les définitions de l’ISO
Dix principes d’accessibilité de Nielsen
Accessibilité et expérience utilisateur d’une page web